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2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 17:27

L'épidémie de coronavirus ou Covid 19 s'est propagée dans le monde, à part quelques pays pour l'instant, et ainsi est devenue une pandémie !

Face à cette situation inédite et en l'absence, pour l'instant, de toute solution medicale capable d'arrêter les contaminations et les pertes humaines de jour en jour, nous n'avons qu'une seule solution. Laquelle ?

C'est celle qui est préconisée par les scientifiques et les politiques ; à savoir le confinement. En restant chez soi, nous nous protégeons et nous protégeons ainsi les autres, et par la suite nous soulageons les équipes soignantes à qui je rends un vive hommage !

Mais savez-vous qui a préconisé, en premier, le confinement en cas d'épidémie ?

Il y a plus de 1400 ans le prophète Mohammed, que la prière et la paix soient sur lui a dit : " Si la peste se déclare dans le pays où vous êtes, n'en sortez pas pour la fuir, et si vous entendez qu'elle s'est déclarée dans un pays, ne vous y rendez pas ". Rapporté par Al Boukhâri et Mouslim.

Il a aussi pensé aux animaux en disant pour les protéger : " Celui qui possède des chameaux infirmes ne doit pas les abreuver avec celui qui possède des chameaux en bonne santé ". Rapporté par Al Boukhâri et Mouslim. 

Et pour terminer sur une note positive, citons le hadith suivant, du prophète Mohammed, que la prière et la paix soient sur lui : " Allah n'a fait descendre une maladie sans avoir descendu en même temps son remède ". Rapporté par Mouslim.

Donc espérons que les scientifiques trouveront un remède pour bientôt Inchallah.

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 11:41
Aïd Mabrouk / عيد مبارك

بمناسبة عيد الفطر المبارك نتقدم لقرائنا

المسلمين بأطيب التمنيات وأطيب التهاني

 

A l'occasion de l'Aïd Al Fitr, nous présentons nos meilleurs vœux à nos lecteurs musulmans

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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 18:37
Les droits des animaux en islam

Les animaux sont des êtres doués de sensibilité :

 

 

Ils sont des créatures comme nous, et pas comme de biens meubles qu'on peut disposer d'eux comme on veut ! Ils ont une âme comme nous, mais la différence entre nous et eux, c'est leurs besoins basiques qui tournent autour sur l'instant de survie, de manger et boire, de dormir, et de se reproduire. Allah dit dans le Saint Coran : « Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté. » Sourate 6 / verset 38.

 

Ils sont utiles à la biodiversité et à l'équilibre de ce monde, et Allah les a confiés à nous pour qu'il nous rendent divers services. Allah a dit : « C’est Allah qui a créé les bestiaux pour que vous les montiez et les consommiez. » Chapitre 40 / Verset 79

Dans un autre endroit, Il a dit : « Mangez et buvez des choses pures de la Terre. » Chapitre 2 / Verset 172

 

Donc, il est de notre devoir de veiller sur eux et de les bien traités. Selon Ibn Abbâs, qu’Allah les agrée, le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, vit une fois un âne marqué au fer sur le visage et dit : « Allah a maudit celui qui l’a marqué. ».

Dans un autre endroit, il a dit : « Quiconque tue un oiseau ou un autre animal plus petit sans lui avoir donné son droit sera interrogé par Allah Glorifié à son sujet. »

 

Pour celui qui est habitué aux bons comportements, ceux-ci deviennent une nature qui se mélange à son sang et son esprit. Il ne s’en départ jamais. On le voit toujours doux, bienveillant, endurant, affectueux envers tout le monde, même envers les animaux.

Pour ce qui est de la bienveillance du Prophète, prière et salut sur lui, il faisait ses ablutions quand une chatte vint vers lui. Il lui tendit le récipient pour qu’elle boive. Puis, il fit ses ablutions avec le restant d’eau.

une autre foi, il passa à coté de deux hommes qui parlaient, chacun étant assis sur sa monture. En voyant cela, il eut pitié des deux animaux et interdit de prendre les bêtes comme chaise.

En d’autres termes, on ne doit pas monter un animal qu’en cas de nécessité. Une fois ta tâche accomplie, on descend et on laisse la bête se reposer !

 

La cruauté psychique est interdit aussi en islam, envers les animaux, car il sont sensibles et souffrent comme nous. A travers l’incident relaté dans les lignes suivantes, la détresse émotionnelle d’un oiseau a été traitée aussi sérieusement qu’une blessure physique. “Nous étions en voyage avec le Prophète, paix et bénédiction sur lui, et il nous laissa un moment. Pendant son absence, nous vîmes un oiseau avec ses deux petits; nous prîmes les deux oisillons. La mère tournait autour de nous, battant ses ailes de douleur. Lorsque le Prophète, paix et bénédiction sur Lui, revint, il dit : “Qui a blessé les sentiments de cet oiseau en prenant ses deux petits ? Remettez-les où ils étaient.” Rapporté par Abdoul Rahmân bin Aboullah bin Mas’oûd (radhia Allâhou anhou), cité dans le Sounane de Abou Dâoud


 

Notre responsabilité envers l’espèce animale :

 

 

L’importance que l’islam accorde à la gravité de la cruauté envers les animaux est si grande qu’il a déclaré le fait de causer du tort sans raison, même à un moineau ou toute autre créature aussi petite soit-elle, comme un péché auquel le responsable devra y répondre le jour du Jugement.

Le Prophète, (Paix et Bénédiction sur lui, raconta aux Compagnons, qu'Allah les agrée, le récit de la femme pieuse qui fut destinée à l’enfer pour avoir enfermé un chat, ne pas l’avoir nourri, ni l’avoir relâché afin qu’il puisse se nourrir soi-même. Rapporté par Ibn ‘Oumar (radhia Allâhou anhou), cité dans le Sahih de Boukhâri

Dans un autre endroit, il raconta aux compagnons, le récit d'une autre femme qui abreuva un chien assoiffé en disant : « Allah a pardonné à une prostituée, qui en passant près d'un puits, vit un chien haletant autour, peu s'en fallait qu'il ne meure de soif. Elle ôta alors sa chaussure, la fit attacher à son foulard et la remplit d'eau afin de l'abreuver. ». Rapporté par Al Boukhâri et Mouslim.

 

L’intérêt de l’islam pour les animaux va au-delà de la prévention contre la cruauté physique ou encore psychique à leur égard. Il enjoint l’espèce humaine à prendre la responsabilité de toutes les créatures dans l’esprit d’une philosophie de vie positive et d’être leurs protecteurs actifs.

L’histoire de Noé (Nouh), salut sur lui, au moment du déluge confirme cette position de l’islam sur la protection des animaux. Allah lui ordonna de prendre avec lui une paire de chaque espèce.

« Nous dîmes : Charge (dans l’arche) un couple de chaque espèce » Sourate 11 / verset 40


 

Il est aussi interdit de blesser l’animal, tout comme défigurer son apparence. Lorsque le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) émigra au Médine, les gens de là-bas avaient l’habitude de couper les bosses des chameaux et la queue grasse des moutons. Le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) ordonna l’arrêt immédiat de cette pratique barbare. La tentation des gens de pratiquer cette sorte de vivisection des animaux, reposait sur le fait que les bosses juteuses et les queues grasses pouvaient être consommées, l’animal étant toujours vivant et pouvant être utile plus tard. Afin de faire disparaître cette avidité, le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) déclara : « Tout ce qui est coupé de l’animal alors qu’il est toujours vivant est “charogne” et est illicite à la consommation. » Rapporté par Abou Wâqid al-Laici (radhia Allâhou anhou) ; cité dans Le Sounande Tirmizi


 

Saïd Ibn Djoubair (Rahimahoullah) rapporte : J’étais avec Ibn ‘Oumar (Radhia Allâhou Anhou) et nous passâmes près d’un groupe de jeunes qui avaient attaché une poule et commencèrent à la frapper. Lorsqu’ils virent Ibn ‘Oumar (Radhia Allâhou Anhou), ils se dispersèrent, laissant la poule. En voyant cela, Ibn ‘Oumar (Radhia Allâhou Anhou) demanda : “Qui a fait ça ? Le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) a maudit celui qui agit ainsi.” Cité dans le Sahih de Boukhâri


 

Afin d’être certain qu’aucune blessure ne sera infligée à l’animal même lorsqu’il n’y a qu’un souffle de vie en lui, le Prophète, paix et bénédiction sur lui, interdit de molester la carcasse de n’importe quelle façon soit-elle, comme par exemple en cassant son cou, en le dépeçant, ou en coupant une partie de son corps, tant que la carcasse n’est pas complètement refroidie.

 

Plus que les soins physiques, ce sont les soins émotionnels qui ont été pris en considération par le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) qui réprimanda une fois son épouse, Aicha (Radhia Allâhou Anha), pour avoir traité un chameau avec désinvolture. Aïcha (Radhia Allâhou Anha) elle-même raconta l’incident : “Je montais un chameau agité et je le tournai brutalement. Le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) me dit : « Il est de ton devoir de traiter les animaux avec égard. » Cité dans le Sahih de Mouslim


 

Le Hadith suivant interdit la défiguration du corps de l’animal. Le Prophète (Paix et Bénédiction sur Lui) a dit : « Ne taillez pas la frange du cheval qui possède sa convenance, ni sa crinière qui le protège, ni sa queue qui lui sert à chasser les mouches. » Rapporté par ‘Outbah Ibn Farqad Abou ‘Abdoullah As-Soulami , cité dans leSounan de Abou Dâoud

Tous ces faits cités ci-dessus montrent que le prophète, paix et salut sur lui, avait, quatorze siècles auparavant, souligné que les animaux avaient le sens de la beauté et de la sensibilité, et par conséquent qu'ils devaient être traités avec égard.


 

Conclusion :


 

Allah nous a ordonné de traiter les animaux avec soin et bienveillance, et à partir de ce principe nous devons maintenir l'équilibre de l'utilisation des animaux, mais cela est vrai aussi pour la flore.

Dans ce sens le prophète, paix et salut sur lui, a interdit de prendre les œufs d'un nid d'oiseau, ou de capturer les oisillons, de brûler les fourmis ou d'uriner dans leur fourmilière.

Si nous utilisons les animaux pour le travail, nous devons les nourrir convenablement et ne pas les surcharger de travail. Et si nous les gardons comme animaux de compagnie, nous devons les nourrir correctement et prendre soin d’eux.

Quand le Prophète (paix et bénédiction sur lui) voyait un animal surchargé ou mal nourri, il arrêtait le propriétaire et disait “Crains Allah dans ta façon de traiter les animaux.” Cité dans le Sounan de Abou Dâoud

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 19:15
  • Le mois du ramadan est un mois de jeûne et de spiritualité, mais les pratiques réelles qui l'accompagnent s'éloignent de ce principe. Dans ce sens, et avant chaque arrivée de ce mois sacré, j'entends des familles parlaient de rallonge budgétaire afin de faire face aux dépenses du ramadan.
  • Le ramadan, est-il vraiment un mois qui coûte trop cher par rapport aux autres mois de l'année ?
  • Pour avoir une idée, il suffit juste de voir la table de n'importe quelle famille lors de la rupture du jeûne : La présence de plusieurs sortes de nourriture et en grandes quantités. Alors que tout cela ne sera pas consommé le même soir. Ce qui restera, soit ira le lendemain aux nécessiteux, mais ce ne sera pas frais ! Soit, tout simplement, à la poubelle, puisque les familles prépareront autres choses pour le soir suivant.
  • Pourquoi ce gaspillage ? alors qu'on est dans un mois de piété et de bonnes œuvres.
  • Il suffit juste de ne pas avoir les yeux plus grands que le ventre et d'acheter raisonnablement en fonction de la consommation de sa famille et dont on a besoin vraiment. Allah n'aime pas le gaspillage ; dans ce sens, il a dit : " Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des démons, et le Démon est très ingrat envers son Seigneur ". Sourate 17, versets 26, 27.
  • Cela ne veut pas dire avare ou négligeant, mais tout simplement manger et boire avec modération.
  • Cette situation est appuyé par la parole suivante d'Allah : " Mangez et buvez, mais ne gaspillez point ! Car Allah n'aime pas les gaspilleurs ". Sourate 7, verset 31.
  • Dans un autre verset, Il a dit : " Ne renferme pas ton poing autour de ton cou par avarice, et ne donne pas non plus à pleines mains, si tu ne veux pas être blâmé ni éprouver des regrets ! ". Sourate 17, verset 29.
  • Allah a loué chez Ses bons serviteurs le juste milieu dans la gestion du budget. Parlant d'eux, Il a dit : " Ceux qui, dans leurs dépenses, tiennent un juste milieu, de façon à n'être ni avares ni prodigues. ". Sourate 25, verset 67.
  • En conclusion, ne gaspillons pas, même si on est riche ! L'esprit de l'islam est de consommer dans la modération et de bien gérer les ressources matérielles et financières qu'Allah nous accordées. Et quand nous voulons réaliser une aumône envers les nécessiteux, il vaut mieux ne pas la faire comme une alternative aux gaspillages, comme par exemple : " puisque il nous reste, et au lieu de jeter, nous allons donner aux pauvres ". Mais avec une bonne intention au préalable.
  • La bonne intention vaut gros, car cela montre que vous êtes généreux et attentionné envers les pauvres et que vous n'êtes pas contraint de le faire pour ne pas jeter le gaspillage occasionné par votre consommation excessive.
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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 13:29

 

Pour les croyants, les vertus thérapeutiques du jeûne ne font aucun doute, et cela depuis douze siècles. Le Prophète, que le salut et la paix soient sur lui a dit : " Jeûnez, vous serez en bonne santé ", rapporté par Al Boukhari. Dans un autre un hadith, il a dit : " Je te conseille le jeûne, car il n'y a rien en comparaison "; rapporté par Tabarany. Il a dit aussi : " Le jeûne est une protection ". Rapporté par Al Boukhari et Mousim. Il a dit dans un autre endroit : " L'estomac est le refuge des maux, le jeûne est leur traitement ", rapporté par Ahmed, Abou Daoud, et Tirmidy.

 

Allant dans ce sens le journal 20 minutes du jeudi 19 septembre 2013, n° 2520 a publié un artcile intitulé : " Les vertus thérapeutiques du jeûne font débat ". Dans cet article, l'auteur évoque la sortie du livre du Thierry de Lestrade : " Le jeûne, une nouvelle thérapie ? " Le même jour, en soirée, cet écrivan et journaliste présentait avec sa consoeur Sylvie Gilman un documentaire qui abordait le même thème. Les deux journalistes évoquaient des expériences en cours en Russie, en Europe, aux Etats Unis, et en Australie, où médecins et chercheurs étudient les résultas remarquables sur  les patients.

 

Par contre, en France l'observation est très différente, car tout simplement la médecine ne s'y intéresse pas. Néamoins, les choses doivent changer dans les années à venir, car il y a de plus en plus de personnes qui veulent exposer l'idée du jeûne comme moyen de thérapie.

 

Concernant les bienfaits du jeûne sur l'organisme, et toujours selon le journal 20 minutes, les dernières publications de l'équipe américaine du Professeur Valtor Longo montrent que de courtes périodes de jeûne sont aussi efficaces que la chimiothérapie  pour lutter contre certains cancers chez la souris.

 

Pour ma part, et sans aucune prétention de ma part puisque je m'inspirais uniquement des enseignements de notre prophète, j'ai souvent conseillé le jeûne à des amis quand ils perdaient, par exemple, des grandes quantités de sang lors du passage à la selle. En plus des pertes sanguines, ces amis présentaient probablement des symptomes de cancer du côlon, mais ils n'étaient pas prêts à franchir le pas pour une coloscopie, à cause de la gêne qu'elle représente. Après des périodes de jeûne régulières et discontinues les pertes de sang et les symptomes ont disparu petit à petit !

 

Pour conclure, je dirai que l'Islam n'a prescrit aux gens que des choses qu'ils peuvent supporter et qui ne leur apportent que du bien.  

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 12:24

La fête de l'Aïd Al Adha est une fête religieuse, donc par définition sacrée. Cette sacralisation oblige le musulman à la célébrer par des moyens licites. Malheureusement, ces dernières années nous assistons à une recrudescence de campagnes publicitaires encourageant les gens a emprunter de l'argent pour sacrifier un mouton ! Pour rembourser cet emprunt, les banques leur accordent des délais pouvant aller jusqu'à un an. Autrement dit, le temps nécessaire pour pouvoir contracter un nouveau crédit afin de célébrer l'Aïd de l'année suivante ! Il s'agit là d'usure (d'emprunt avec intérêts), pratique formellement interdite par l'Islam.

 

Aujourd'hui, bon nombre de Marocains vivent à crédit : crédit pour acheter une maison, crédit pour acheter une voiture, crédit pour passer des vacances ou voyager. Mais le plus grave dans tout cela c'est que cette pratique déborde sur la sphère religieuse : comment pouvez-vous imaginer contracter des crédits pour pouvoir acheter le mouton de l'Aïd, ou pour passer le mois de Ramadan, afin de pouvoir consommer plus que de raison, ce qui, rappelons le, est très éloigné de l'esprit de ce mois sacré ? C'est un mois où la piété et l'abstinence sont de mise, valeurs spirituelles et non matérielles !

 

Comme vous le savez, bon nombre de pays européens (La Grèce, le Portugal, l'Espagne …) vivent en ce moment une crise sans précédent, et cela à cause des crédits, accompagnés des intérêts, qui sont devenus un fardeau pour les États et pour les populations en même temps. Il y a une décennie on a fait miroiter aux gens l'idée selon laquelle il faut recourir au crédit pour vivre mieux. Mais la réalité a montré que cette solution facile n'engendre, en fin de compte, que misère, chômage, licenciements massifs et précarité. Car un jour ou l'autre il faut payer le prix fort de cette politique.

 

Maintenant, revenons en au cas des musulmans qui veulent acheter une bête à crédit, pour pouvoir la sacrifier. Dans ce cas de figure, c'est encore pire, car il s'agit de quelque chose de sacré. Le Prophète, que la bénédiction et le salut soient sur lui, a dit : « Ô gens ! Allah est bon et n'accepte que ce qui est bon. Allah a donné aux croyants les mêmes ordres que ceux qu'Il a donnés aux Messagers. Allah l'Exalté a dit : « Ô vous qui avez cru ! Mangez des choses licites et pures que Nous vous avons données ». Puis il évoqua l'exemple de cet homme qui durant son long voyage, les cheveux en broussaille et tout couvert de poussière, tendit les mains vers le ciel en implorant : « Seigneur ! Seigneur ! » « Alors qu'il ne s'est nourri que de choses illicites. Comment donc exaucerait-Il les vœux d'un tel homme ? ». Rapporté par Mouslim.

 

Pour conclure, un bon musulman ne doit être guidé que par sa foi et sa raison. Il doit accepter et se contenter de vivre selon les moyens qu'Allah lui a accordés. Il ne doit pas recourir à des moyens factices et, qui plus est illicites, pour vivre au dessus de ses moyens, uniquement pour faire comme son voisin, et donner l'illusion, aux autres et à lui-même, qu'il possède plus qu'il n'a réellement. Il devrait savoir que la véritable richesse réside dans la foi et la piété. Sans ces deux véritables richesses, même l'homme le plus riche de la terre n'est en fait qu'un homme misérable, dont la vie n'a aucun sens et aucune valeur.

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 21:05

L'autre jour, alors que je rentrais de mon travail en métro, ma vue fut brusquement saisie par un personnage insolite qui entrait dans la rame et allait rapidement s'asseoir au milieu de plusieurs personnes, dont essentiellement des femmes. Elles, de même que les autres passagers, firent semblant de ne pas le remarquer, mais je sais fort bien qu'il n'en était rien.

Personne ne pouvait ne pas avoir remarqué son entrée, fracassante bien que silencieuse. En effet, son costume ne pouvait passer inaperçu, et c'était sûrement son objectif. Il portait une longue djellaba blanche insipide (je dis insipide, comparée aux belles djellabas qui font notre patrimoine) au-dessus d'un pantalon qui semblait être un jeans, le tout agrémenté d'un blouson, d'une paire de baskets et d'une chechia !

 

Chacun est libre de s'habiller comme il l'entend, et, après tout, cet homme était sûrement plus décent que ceux qui portent un pantalon leur descendant au-dessous du nombril, ou avec le caleçon leur sortant du pantalon. Ce qui me dérangeait un peu, c'était le mixage de styles aussi divers. Mais c'est peut-être justement la création d'un nouveau style vestimentaire. Le problème c'est que son attitude très discrète dénotait avec son style vestimentaire aussi voyant et surtout aussi inélégant. Il est possible qu'il ait choisi ces vêtements par goût ou simplement pour leur confort. Il est aussi possible qu'il l'ait fait pour revendiquer son appartenance.

 

Faut-il s'habiller de la sorte pour montrer son appartenance religieuse ? A-t-on même besoin de la montrer ? Elle est déjà suffisamment visible puisque dans l'opinion publique tout Arabe ne peut être que musulman. Ce qui est faux, puisqu'il y a des Arabes qui sont d'autres confessions religieuses, de même que la grande majorité des musulmans à travers le monde ne sont pas arabes.

 

En Occident, plus encore que dans les pays musulmans, nous nous devons de donner la meilleure image de notre religion et de nous-mêmes. Nous ne devons pas donner l'impression de nous chercher, d'être partagés entre deux cultures ou de nous réfugier dans le passé, comme le fait cet homme que j'ai pris pour exemple. Nous devons être sûrs de nous et de nos valeurs, les vivre et les porter au-delà d'un simple costume. On peut être pleinement nous-mêmes quel que soit notre vêtement.

 

Le costume ne fait pas le musulman. La piété et le respect de notre religion ne se mesurent pas à la longueur de la barbe pour les hommes, ou à la longueur du voile pour les femmes. La foi est une affaire personnelle, qui ne regarde que le fidèle et Dieu, son Créateur. Lui Seul est juge de notre comportement et de notre fidélité envers Son message et Ses commandements.

 

Par conséquent, il me semble totalement inutile de s'afficher de la sorte, et même contre-productif, puisque les autres le perçoivent comme une provocation ou un rejet à leur égard. On vit dans une société occidentale par choix, il faut l'assumer et accepter ses codes. Gardons notre Islam dans nos cœurs et dans notre mode de vie, dans notre relation à tous les êtres qui nous entourent, dans notre respect des lois de Dieu et des hommes. Celles-ci sont parfaitement compatibles, contrairement à ceux que veulent faire croire tous ces incultes, qui ont fait de l'islamophobie leur fond de commerce.

 

Etre musulman, c'est obéir aux préceptes de Dieu sur un plan spirituel, mais c'est aussi remplir les obligations sociales qu'ils nous a imposées. Quelles sont-elles ? C'est d'abord travailler pour subvenir aux besoins de sa famille, éduquer ses enfants pour en faire des êtres intelligents respectueux de tout leur environnement, prendre en charge nos parents lorsqu'ils vieillissent et venir en aide à tous ceux qui souffrent, près de nous ou loin de nous. Nous pouvons illustrer ce propos par une parole de notre Prophète, que la paix et le salut soient sur lui : « le bon musulman est celui qui ne nuit à personne, à commencer par les musulmans, ni par la parole ni par le geste ». Autrement dit, si nous voulons être de bons musulmans, et des exemples pour notre société, nous devons nous contenter de faire le bien autour de nous, par nos gestes et nos paroles. C'est par nos actes, et non par nos vêtements, que nous pourrons faire honneur à notre religion et contribuer à ce qu'elle soit respectée, reconnue et embrassée partout dans le monde. Oublions donc le costume physique et mythique des premiers musulmans et concentrons-nous plutôt sur l'esprit de l'Islam, qui est atemporel et universel.




N. I.

 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 22:54

Sourire est un mécanisme complexe qui consiste à faire bouger les muscles des mâchoires pour donner lieu à un mouvement léger de la bouche ; cette action exprime la sympathie ou la satisfaction. On peut dire que c'est la plus belle expression humaine.

Mais le sourire, est-il spontané ou calculé  ?

 

Un sourire authentique fait appel au muscle près de la bouche (le zygomatique) et les muscles près des yeux (l'orbiculaire près de l’œil). On dit qu'un sourire authentique ne se produit qu'involontairement en réponse à une émotion positive. Si vous voulez savoir si un sourire est authentique, alors vérifiez en regardant si les yeux se plissent naturellement.

 

En revanche, le sourire poli ou commercial est produit par un seul muscle, qui est le zygomatique. Donc, il est réfléchi et calculé.

 

Les manifestations du sourire :

 

Le sourire peut exprimer un langage comme par exemple souhaiter la bienvenue à quelqu'un, mettre une personne à l'aise. Un sourire assure et rassure. Il est universel, puisque tous les êtres humains savent le faire. Il aide aussi à gérer le stress et sortir des situations de gêne.

Un sourire peut rendre la vie plus belle, arranger les choses. Alors si vous voulez demander quelque chose à quelqu'un, allez tout simplement le voir avec le sourire.

 

Le sourire en Islam :

 

L'Islam a recommandé le sourire, car il contribue à établir de bonnes relations avec les gens et crée une ambiance de sympathie entre eux. Le Prophète, que la bénédiction et le salut soient sur lui a dit : « Le fait de sourire à ton frère est une aumône ». Rapporté par Al Boukhari.

Il a dit dans un autre hadith : « Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu'en rencontrant ton frère avec un visage souriant ». Rapporté par Muslim.

Il a aussi dit : « Vous ne pouvez pas donner de l'argent à tout le monde, mais montrez leur de la sympathie et faites preuve de bonne moralité ». Rapporté par Muslim.

 

Donc, à tout point de vue, il vaut mieux présenter au monde un visage souriant qu'un visage renfrogné. Ainsi, vous manifestez naturellement votre bonheur d'être sur cette terre et de la reconnaissance, pour cela, envers votre Créateur.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 01:01

La jalousie est un sentiment de frustration face à la réussite d'autrui, à son bonheur ou à ses avantages.

 

Il existe deux sortes de jalousie :

 

a- L'envie de voir disparaître les avantages ou le bonheur des autres, pour en jouir seul.

 

b- L'envie de voir disparaître les faveurs de la vie des autres, sans même espérer en profiter.

 

Ces deux sortes d'envie sont interdites en Islam, car elles reflètent un mauvais trait de caractère, dont l'être humain doit à tout prix s'éloigner. Ce genre de sentiment est néfaste d'un point de vue religieux mais aussi psychologique. En effet, poussé à l'extrême, il peut engendrer une maladie psychique chez la personne, l'empêchant de vivre sereinement sa vie et de vouloir du bien aux autres. Allah a dit : « Leur appartient-il de dispenser les grâces de Ton Seigneur ? Non ! C'est Nous qui répartissons entre eux ici-bas leurs moyens d'existence et les élevons en degrés, les uns supérieurs aux autres, afin qu'ils se rendent service mutuellement », sourate les Ornements, verset 32.

 

La jalousie comme mauvaise action :

 

En plus d'être condamnable, l'envie fait perdre des bonnes actions à son auteur, car le croyant se doit de vouloir du bien à tout le monde. Son cœur doit ainsi être le miroir de sa foi et de sa croyance. Le Prophète, que le salut et la bénédiction soient sur lui, a dit : « Méfiez-vous de l'envie, car elle dévore les bonnes œuvres, comme le feu dévore le bois », rapporté par Abou Daoud.

 

La jalousie autorisée par l'Islam :

 

Il y a cependant une sorte d'envie qui est autorisée. C'est celle qui incite l'être humain à travailler et à se surpasser pour arriver au même niveau que les personnes qu'il admire, afin de profiter des mêmes avantages, ou même plus. Ce comportement est même louable, à condition toutefois qu'il ne souhaite pas, dans le même temps, la disgrâce des autres. Le Prophète, que le salut et la bénédiction a dit dans ce sens : « L'envie n'est louable que dans deux cas. On peut envier une personne qu'Allah a pourvu d'une richesse qu'elle dépense comme il se doit (en faisant des aumônes). On peut aussi envier une autre à qui Allah a accordé un savoir qu'elle enseigne, ou dont elle se sert pour régler des différents entre les gens », rapporté par Al Boukhari.

 

Et le croyant dans tout cela ?

 

Le croyant est un être humain comme les autres, et de ce fait il n'est pas à l'abri de ce sentiment. Mais il doit s'efforcer de le combattre, afin de ne pas y prendre goût. Il s'efforcera de s'habituer à prononcer : « Ma Ch'Allah /Qu'Allah la préserve » dès qu'il voit quelque chose qui lui plaît.

Cependant, le meilleur remède contre la jalousie reste de toujours garder à l'esprit ce hadith qui dit : « Nul d'entre vous n'aura véritablement la foi tant qu'il ne souhaitera pas pour son frère ce qu'il souhaite pour lui-même », rapporté par Al Boukhari et Muslim.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 17:19

Tout au long de ce mois sacré, nous avons traité plusieurs aspects du Ramadan, et nous aimerions évoquer, aujourd'hui, l'aumône qui couronne la fin du jeûne.

Cette aumône est obligatoire pour chaque musulman qui en a les moyens. Elle est due par tout musulman, grand ou petit, homme ou femme. Elle doit obligatoirement être faite à un musulman. En temps normal, nous pouvons faire la charité à n'importe quelle personne, quelle que soient sa religion ou ses convictions, mais cette aumône est strictement réservée aux musulmans.

 

Objectif spirituel :

 

Elle permet de purifier l'âme des actes qui auraient pu « souiller » le jeûne, tels que les commérages ou des propos obscènes qu'on aurait tenu. Le but de cet accomplissement est donc de faire en sorte que ces actes soient absous. Elle apprend également au musulman à être généreux et à s'éloigner de l'avarice, ce que le Ramadan lui-même nous enseigne.

 

Objectif social :

 

Elle aide le nécessiteux à améliorer sa situation financière le jour de l'Aïd et à célébrer joyeusement cette fête comme le reste de ses coreligionnaire, en lui permettant d'acheter ce dont il a besoin. Elle contribue ainsi à répandre la solidarité entre les membres de la communauté musulmane.

 

Sa quantité et sa nature :

 

Elle est évaluée à un Saâ , mesuré par quatre fois la contenance des deux mains pleines de la nourriture (l'équivalent de 2100g) la plus généralement répandue dans le pays où l'on vit, telle que le blé, l'orge, le riz, les dattes, le maïs, etc.

Mais aujourd'hui, en dehors des campagnes, la grande majorité des musulmans s'en acquittent en argent. C'est le cas pour ceux qui vivent en Europe et dans les autres pays occidentaux et cela pour des raisons de commodité. En l’occurrence, en France elle est fixée à 5 euros pour chaque musulmane et musulman. Dans chaque foyer, cette somme doit être multipliée par le nombre de personnes qui le composent, quel que soit leur âge.

 

Quant à la période de sa remise, il y a trois temps :

 

- Un temps large où il est possible de la remettre un jour ou deux avant l'Aïd.

 

- Un temps obligatoire préférentiel : c'est le jour même de l'Aïd, depuis l'aube jusque juste avant l'accomplissement de la prière.

 

- Un temps obligatoire indéterminé, qui s'étend de l'accomplissent de la prière jusqu'à une date non limitée, mais dans ce cas elle perd de sa valeur et devient un simple acte de charité.

 

Les personnes pouvant en être bénéficiaires :

 

Dans les pays musulmans, il vaut mieux la donner aux voisins ou aux proches pauvres de la famille, car dans ces deux cas on ne peut pas se tromper sur la situation économique des personnes concernées. Je rappelle que lorsqu'on donne aux proches de la famille, cette aumône est considérée en plus comme un moyen d'entretenir des liens familiaux*.

Par contre, en France, les personnes vivant dans la précarité perçoivent un revenu qui s'appelle le RSA (Revenu de solidarité active). Mais on trouve des personnes qui connaissent des difficultés financières encore plus importantes, sans aucune aide de l'Etat. C'est le cas par exemple des étudiants étrangers non boursiers ou encore des personnes vivant en situation irrégulière, qui n'ont pas le droit de travailler et qui se retrouvent donc sans ressources.

 

A vous de considérer la situation des personnes qui vivent près de chez vous, et de choisir de la donner à celles qui vous semblent le plus dans le besoin. Si vous ne connaissez personne dans une telle situation, vous pouvez la donner à la mosquée, dont l'imam se chargera de la redistribuer à bon escient.

 

La bonne conduite à tenir :

 

Lorsque vous voulez la donner, déplacez-vous chez la personne concernée et non le contraire. Cela pour deux raisons :

 

1- En vous déplaçant chez la personne concernée, vous gagnerez des récompenses auprès d'Allah.

 

2- Cette démarche respecte et ménage la dignité de la personne qui reçoit et témoigne de votre modestie.

 

Dernière chose, tout d'abord soyez discret* en accomplissant cette obligation, ne demandez jamais un service en contrepartie, et enfin si un jour vous avez un problème avec cette personne, ne lui rappelez jamais que vous lui avez, par le passé, donné cette aumône. Si vous faites cette erreur, votre mérite sera annulé et votre estime tombera auprès d'Allah le Très haut, Qui, rappelons-le, nous a tout donné sans aucune contrepartie.

 

 

* Voir l'article : L'aumône faite dans la discrétion.

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